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Espace Santé & Savoirs

Otites

👂 Otite : Faut-il traiter ou patienter ?

La majorité des otites, notamment chez les enfants de six mois et plus, sont d'origine virale et ne requièrent pas systématiquement un traitement antibiotique. Il est essentiel de surveiller attentivement les symptômes de l'enfant, en particulier la fièvre et la douleur. Si ces symptômes persistent au-delà de 48 à 72 heures, une consultation médicale est recommandée. Cependant, une fièvre qui diminue progressivement, même après 72 heures, suggère souvent une infection virale ne nécessitant pas d'antibiotiques. Il est important de noter que l'utilisation inappropriée d'antibiotiques peut entraîner des effets secondaires indésirables et contribuer au développement de résistances bactériennes. Par conséquent, une évaluation médicale appropriée est cruciale pour déterminer le traitement le plus adapté.
 

Qu'est-ce qu'une otite ?

L'otite est une infection de l'oreille moyenne, située derrière le tympan. Elle est fréquente chez les enfants, avec environ 75 % d'entre eux en ayant au moins une avant l'âge de 5 ans. Souvent, elle débute par un rhume banal, où les sécrétions nasales remontent dans l'oreille via la trompe d'Eustache, un petit canal reliant le nez à l'oreille moyenne. Cette accumulation de liquide peut entraîner une infection.​


Prévention de l'otite :

  • Vaccination : Le vaccin contre le pneumocoque, inclus dans le programme de vaccination du Québec, protège contre l'une des principales bactéries responsables des otites.
  • Éviter l'exposition à la fumée de tabac : La fumée peut irriter les voies respiratoires et favoriser les infections.
  • Hygiène nasale : Utiliser des solutions salines pour nettoyer le nez de l'enfant, surtout en cas de rhume.
  • Allaitement maternel : L'allaitement exclusif jusqu'à 6 mois peut réduire le risque d'otites.​
     

Diagnostic et traitement :

Le diagnostic d'une otite repose sur l'examen médical, recherchant notamment :​

  • Un tympan rouge et opaque.
  • Un tympan bombé.
  • Une douleur à l'oreille perturbant les activités normales ou le sommeil.
  • Un écoulement de l'oreille en cas de perforation du tympan.​
     

Chez les enfants de moins de 6 mois, un traitement antibiotique est généralement recommandé. Pour les enfants de 6 mois et plus, les antibiotiques sont envisagés si :​

  • La douleur et la fièvre persistent au-delà de 48 heures.
  • L'état général de l'enfant se détériore.
  • Il y a une perforation du tympan avec écoulement.​
     

Dans les autres cas, un traitement symptomatique avec de l'acétaminophène (Tylenol) ou de l'ibuprofène (Advil, Motrin) suffit généralement.​


Autres causes de douleurs auriculaires :

Une sensation de pression ou de douleur à l'oreille peut également survenir en cas de rhume ou de congestion nasale, sans infection de l'oreille moyenne. Cette condition, appelée "otite moyenne avec épanchement", ne nécessite pas d'antibiotiques. Un bon nettoyage nasal avec une solution saline peut aider à soulager la pression.​

Chez les adolescents et les adultes, l'utilisation de décongestionnants nasaux ou de vaporisateurs nasaux à base de cortisone peut également être bénéfique.​


En résumé :

  • La plupart des otites sont virales et guérissent sans antibiotiques.
  • Une surveillance attentive et un traitement symptomatique sont souvent suffisants.
  • Consultez un professionnel de la santé si les symptômes persistent ou s'aggravent.​
     

N'hésitez pas à consulter votre professionnel de santé pour toute question ou préoccupation concernant l'otite.

Je tousse encore....

Je tousse encore… Que faire ?

 Il est fréquent de continuer à tousser après une infection respiratoire telle qu'une pneumonie, une bronchite, une sinusite ou même après un épisode de COVID-19. Cette toux, appelée toux post-infectieuse, peut persister jusqu'à 8 semaines, même après la disparition des autres symptômes.​


Pourquoi cette toux persiste-t-elle ?

La toux post-infectieuse est généralement due à une inflammation résiduelle des voies respiratoires causée par une infection virale. Les antibiotiques, efficaces contre les bactéries, ne sont donc pas utiles dans ce cas. De plus, les inhalateurs (pompes) et les sirops en vente libre sont souvent inefficaces, car ils sont destinés à traiter des conditions spécifiques comme l'asthme ou les allergies .

​

Quand consulter ?

Il est recommandé de consulter en clinique (et non à l'urgence) si :

  • La toux s'aggrave de jour en jour.
  • De la fièvre apparaît après plusieurs jours sans fièvre.
  • Votre état général se détériore au lieu de s'améliorer.​
     

Conseils pour soulager la toux :

  • Patience et repos : La toux post-infectieuse disparaît généralement d'elle-même avec le temps.
  • Hydratation : Boire des liquides chauds peut apaiser la gorge.
  • Éviter les irritants : Éloignez-vous de la fumée, des parfums forts et de l'air sec.
  • Utiliser un humidificateur : Maintenir un air humide peut aider à réduire l'irritation des voies respiratoires.​
     

Si la toux persiste au-delà de 8 semaines, il est important de consulter un professionnel de la santé pour évaluer d'autres causes possibles.

🎗️ Dépistage du VPH

🎗️ Dépistage du VPH – Nouveau protocole

 Le dépistage du cancer du col de l’utérus évolue.
Une approche plus précise et espacée est désormais en vigueur.​


Ce qui change pour vous :

  • Un test plus efficace : Le dépistage cible maintenant directement le VPH (virus du papillome humain), principal responsable du cancer du col de l’utérus.
  • Si vous n’êtes pas porteuse du virus, vous ne risquez pas de développer ce cancer.
  • Si le VPH est détecté, un test Pap est réalisé automatiquement à partir du même échantillon — aucun second rendez-vous nécessaire.
  • Un dépistage recommandé tous les 5 ans si votre résultat est négatif.
  • Un test plus précis pour mieux évaluer les risques à long terme.​
     

Un résultat positif ? Pas d’inquiétude :

  • La plupart des femmes porteuses du VPH ne développeront jamais de cancer du col.
  • Le virus est souvent éliminé naturellement par l’organisme.
  • Un vaccin préventif est également disponible — informez-vous auprès de votre CLSC ou pharmacien.​
     

Procédure de dépistage : Les femmes âgées de 25 à 65 ans sont invitées à communiquer avec la clinique. Dans notre GMF, ce sont principalement nos infirmières qui réalisent ce dépistage.​


Prenez soin de votre santé, un geste simple peut faire toute la différence.

GROSSESSE

Vous venez d’apprendre que vous êtes enceinte ?


Il est important de communiquer avec notre clinique afin de planifier les premiers suivis de grossesse. Un rendez-vous initial sera prévu autour de la 8e semaine de grossesse avec une infirmière clinicienne. Lors de cette rencontre, nous aborderons votre état de santé général, vos habitudes de vie, ainsi que les premières recommandations pour une grossesse en santé. Un second rendez-vous serons ensuite prévus vers la 11e semaine avec une obstétricienne, qui procédera à un suivi médical plus approfondi et à la planification des étapes à venir. 


Notre équipe est là pour vous accompagner tout au long de cette belle aventure ! 


Pour plus d'informations :

SUIVI DE GROSSESSE


DIABÈTE

 Qu’est-ce que le diabète ? 


Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou ne l’utilise pas efficacement. L’insuline est une hormone essentielle qui permet au glucose (sucre) de pénétrer dans les cellules pour fournir de l’énergie. Sans une bonne régulation, le taux de glucose dans le sang augmente, ce qu’on appelle l’hyperglycémie.


Il existe principalement deux types de diabète :


  • Diabète de type 1 : Maladie auto-immune où le corps ne produit plus d’insuline. Il apparaît souvent dès l’enfance ou l’adolescence.
  • Diabète de type 2 : Le plus fréquent. Le corps produit de l’insuline, mais ne l’utilise pas correctement. Il est souvent lié au mode de vie (alimentation, activité physique) et survient généralement à l’âge adulte.
     

Symptômes courants :

  • Soif excessive
  • Mictions fréquentes
  • Fatigue inhabituelle
  • Vision brouillée
  • Perte de poids inexpliquée (surtout dans le type 1)
     

Pourquoi est-ce important ?
Non traité, le diabète peut entraîner des complications graves : maladies cardiovasculaires, troubles rénaux, atteintes nerveuses, troubles de la vision, etc.


La gestion du diabète repose sur :

  • Une alimentation équilibrée
  • L’activité physique régulière
  • La surveillance du taux de glucose
  • Une médication appropriée (insuline ou autres médicaments)


 

Qui peut assurer le suivi du diabète ?

Le suivi du diabète est essentiel pour prévenir les complications et adapter le traitement. Plusieurs professionnels de la santé peuvent être impliqués :


🔹 Médecin de famille

  • Fait le suivi global de la condition
  • Prescrit les examens et les médicaments
  • Coordonne les soins avec les autres professionnels
     

🔹 Endocrinologue

  • Spécialiste des troubles hormonaux (dont le diabète)
  • Intervient surtout dans les cas complexes ou mal contrôlés
     

🔹 Infirmier(ère)

  • Peut effectuer le suivi de la glycémie, de la pression artérielle, du poids
  • Fait l’enseignement sur la gestion du diabète au quotidien
     

🔹 Nutritionniste/diététiste

  • Aide à adapter l’alimentation selon le type de diabète
  • Donne des conseils pratiques pour équilibrer les repas
     

🔹 Pharmacien(ne)

  • Offre des conseils sur les médicaments et leur bon usage
  • Peut ajuster certains traitements selon la province
     

🔹 Podiatre, optométriste, dentiste, etc.

  • Interviennent dans le dépistage et la gestion des complications possibles (pieds, yeux, santé buccale)

PRESSION

Prendre sa pression artérielle : pourquoi et comment ?


La pression artérielle correspond à la force exercée par le sang sur les parois des artères. Elle est exprimée par deux valeurs :

  • La systolique (le chiffre le plus élevé) : pression lorsque le cœur se contracte.
  • La diastolique (le chiffre le plus bas) : pression lorsque le cœur est au repos entre deux battements.


 🩺 Exemple : Une pression de 120/80 mmHg (millimètres de mercure) est considérée comme normale. 

 

Pourquoi prendre sa pression ?

  • Dépister ou surveiller l’hypertension artérielle (HTA)
  • Évaluer l’efficacité d’un traitement
  • Prévenir les complications cardiovasculaires (AVC, infarctus, etc.)

 

Comment bien prendre sa pression ?

  1. S’asseoir confortablement, le dos appuyé, les pieds à plat au sol.
  2. Éviter de parler, de fumer ou de consommer café/thé 30 minutes avant.
  3. Placer le brassard sur le bras nu, au niveau du cœur.
  4. Prendre deux mesures à une minute d’intervalle, et faire la moyenne.
  5. Noter les résultats avec la date et l’heure.


  Il est recommandé de la prendre à la même heure chaque jour, dans un environnement calme. 

 

Qui peut faire le suivi de la pression artérielle ?

Le suivi de la pression artérielle peut être assuré par différents professionnels de la santé :


🔹 Médecin de famille

  • Évalue la pression artérielle lors des visites de routine
  • Diagnostique l’hypertension et prescrit les traitements nécessaires
  • Effectue un suivi régulier selon la condition
     

🔹 Infirmier(ère)

  • Peut mesurer la pression artérielle en clinique ou en soins à domicile
  • Fait l’enseignement sur la prise de la pression à domicile
  • Surveille les signes d’hypertension ou les effets secondaires des médicaments
     

🔹 Pharmacien(ne)

  • Peut prendre la pression en pharmacie
  • Conseille sur l’adhérence au traitement et la surveillance à domicile
  • Dans certaines provinces, peut ajuster ou renouveler la médication pour l’hypertension
     

🔹 Patient lui-même (autosurveillance)

  • Peut prendre sa pression à la maison à l’aide d’un appareil validé
  • Doit suivre les recommandations de son professionnel de la santé pour l’interprétation des résultats
     

Le suivi régulier est essentiel pour prévenir les complications comme les AVC, les infarctus ou les atteintes rénales.

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